Pavillon Marengo - Aile Nord
Après sa nomination comme architecte du Louvre, en 1660, Le Vau relança la construction de l’aile nord et passa les commandes pour les travaux de décoration.
Sur la façade donnant sur la rue de Rivoli, les masques de satyres souriants et grimaçants furent exécutés en 1668 par Etienne Le Hongre en collaboration avec Jean Baptiste Tuby, Nicolas Legendre, Benoît Massou. Ils exécutent aussi les chapiteaux et les frises de palmes séparant le premier et deuxième étage.
Les travaux furent arrêtés pendant plusieurs décennies et ce n’est que vers la fin de l’empire, en 1811, que Claude Ramey habilla le fronton avec Le Génie de la France sous les traits de Napoléon, évoquant Minerve et les divinités de la Paix et de la Législation pour qu’elles succèdent à Mars et à l’appareil guerrier que la Victoire a rendu inutile. Œuvre qui symbole des aspirations pacifiques de Napoléon 1er et la place qu’accorde la France aux arts et aux sciences.
En 1815, Montpellier décora le fronton de la façade donnant sur la rue Rivoli d’un gigantesque Trophée d’armes à l’antique.
Les oeils de bœuf sur la cour furent sculptés entre 1820 et 1826 par Jean Pierre Cortot (La Paix et l’Abondance, 1824), Lange (La Logique et l’Eloquence, 1824), Louis Alexandre Romagnesi (L’Histoire et l’Eloquence, 1821), Etienne Jules Ramey (fils) (La Tragédie et la Gloire, 1824), Jean-Baptiste Louis Roman (La Terre et l’Eau, 1826), Théophile François Bra (La Victoire et la Guerre, 1821).
Les figures qui sont dans les niches du rez-de-chaussée ont été exécutées entre 1858 et 1884 par des sculpteurs connus de l’époque comme Auguste Ottin (Campaspe se déshabillant devant Apelle par ordre d’Alexandre), Nicolas Victor Vilain (Aurore), Louis Elias Robert (Phryné) ou Paul Dubois (Narcisse).
DESCRIPTIF DETAILLE
Les figures des niches du rez-de-chaussée : Aurore de Nicolas Victor Vilain (1883), Agriculture de Jean Louis Schroeder (1879), Narcisse de Paul Dubois (1866), Pensierosa de Giovanni Antonio Lanzirotti (1858), Bethsabée d’Eugène André Oudiné (1859), Nymphe des fontaines d’Augustin Courtet (1858), Sapho de Pierre Loison (1859), Littérature satirique de Roland Mathieu-Meusnier (1884), Phryné de Louis Elias Robert (1860), Campaspe d’Auguste Ottin (1883), Amphitrite de François Devaulx (1866), Art chrétien d’Emile Chatrousse (1860).